« J’me présente, je m’appelle Henri… »
Non. C’est faux et en plus c’est déjà pris.
Moi c’est Claire, jeune quadra (si si, c’est possible), photographe-pâtissière-amoureuse de la vie-amoureuse tout court, vivant dans une contrée reculée, où des autochtones méfiants s’adonnent sûrement à des rituels païens le week-end pour que surtout rien n’évolue, et pratiquent assidûment la critique de toute nouveauté.
Tombée il y a quelques mois dans la tendance « zéro déchet » presque par hasard, je commençais sérieusement à saturer des mauvais traitements infligés à la planète, aux animaux, et donc à nous.
A la base je ne suis pas spécialement écolo (ni végétarienne et encore moins vegan), mais j’ai été éduquée avec un minimum bon sens : on éteint la lumière en sortant d’une pièce (même si c’est pour 5 minutes), on ne laisse pas couler l’eau en se brossant les dents, on ne gaspille pas la nourriture, on ne change du matériel que lorsque celui-ci est vraiment usé ou HS (et qu’il n’est pas réparable), on ne laisse pas ses détritus par terre ou dans la nature, et j’en passe ! Et dans le même mood, MonChéri (bricoleur dans l’âme, adepte du DIY avant de savoir que ça existait) a toujours tout récupéré, en pensant « ça peut servir » : ça va du fil électrique à un morceau de planche ou un interrupteur…
J’ai eu un première prise de conscience il y a environ 12 ans, en ouvrant un petit bouquin sur Les Additifs Alimentaires de Corinne Gouget. Moi qui ne mangeais presque que des produits transformés (vous savez, les fameux cordons bleus et autres nuggets ? Ca vous parle à vous aussi ?) et refusais de passer trop de temps en cuisine, j’ai eu un véritable choc en tournant les pages.
Le changement a été radical : j’ai fait le tri en vidant tous les placards, et je suis allée faire les courses avec ce petit guide en main. Ce fut une horreur ! J’ai passé quasiment 3 heures dans les rayons à décortiquer toutes les étiquettes (et je peux vous assurer que beaucoup n’étaient pas aussi claires que maintenant, même s’il y a encore du boulot !) en me demandant ce qu’on allait bien pouvoir manger.
Evidemment, je n’ai pas éliminé tous les additifs de mon alimentation, mais depuis ce jour, je n’ai jamais racheté de plat tout prêt ou congelé, et je me suis mise avec plaisir (qui l’eut cru ?) à la cuisine.
Je suis rapidement devenue une adepte du tout fait maison et de l’artisanat. J’ai investi petit à petit dans certains robots de cuisine, ce qui me permet de fabriquer mes gâteaux/pâtisseries, soupes, yaourts, glaces, différentes pâtes (brisée, sablée, feuilletée, mais aussi tagliatelles, spaghettis, pâte à pizza), brioches/pains, confitures, chocolats, etc…
Je vous vois venir, vous vous dites que la liste est trop longue ? Rassurez-vous, ce sont surtout des recettes simples (mais tellement meilleures, surtout quand on sait ce qu’il y a dedans !), et j’ai comme tout le monde dans mes placards, des pâtes, du riz, quelques conserves de légumes, du cacao en poudre, des cracottes pour le petit dej, ou du jus de fruit. Le tout est de savoir bien les choisir. Même si la lecture des listes d’ingrédients est parfois fastidieuse, une fois qu’on sait quel produit acheter, et où l’acheter, c’est plus facile. Et pour ce que vous prenez en grande surface, il existe depuis quelques années 2 applications gratuites absolument géniales : Yuka et Open Food Facts. Elles vous aideront à y voir plus clair 😉
Bon, je ne compte pas faire un blog culinaire, mais c’est pour dire que le cheminement vers le « zéro déchet » était déjà entamé sans le savoir.
Et puis en début d’année, période de « break » pour moi, j’ai voulu m’accorder du temps pour prendre soin de moi, de mon corps.
Alors après avoir tout essayé (crèmes, soins, produits pharmaceutiques, dermato…), je cherchais quelque chose d’efficace pour ma peau capricieuse.
De clic en clic, je suis alors arrivée sur le site de Lucie Je Deviens Ecolo, et j’ai trouvé le remède miracle que je cherchais depuis plus de vingt ans. En naviguant sur son blog et plusieurs autres, je me suis aperçue qu’il y avait les gestes que je faisais déjà depuis plusieurs années, et d’autres qu’il serait très facile de mettre en place.
Au fil du temps, j’ai eu envie de partager cette expérience, et de vous livrer des astuces et recettes pour faire des petits gestes au quotidien sans se prendre la tête.
Commencez par des choses simples, rapides, et surtout allez à votre rythme. Cela ne sert à rien de bouleverser toutes vos habitudes du jour au lendemain, si c’est pour baisser les bras au bout d’une semaine.
Allez-y petit à petit, faites déjà ce que vous pouvez avec ce qu’il y a dans vos placards : le « zéro déchet » c’est un état d’esprit, des nouveaux réflexes à adopter et… Rome ne s’est pas faite en un jour.
J’en suis moi-même aux balbutiements de ma démarche (mais je vois déjà une sacrée différence !), c’est pourquoi je voudrais partager et échanger avec vous sur vos actions entreprises, vos ressentis, vos difficultés, et pourquoi pas évoluer ensemble ?
Alors prenez votre temps, réfléchissez aux premiers changements possibles, et vous verrez qu’au bout du compte, cette démarche écologique et économique, peut même être ludique !

Quelle excellente idée… A suivre donc!
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je savais bien que tu finirais par agir pour notre bien à tous
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